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Jeudi 15 décembre 2011 : sauvetage de paresseux

En revenant de son travail, notre ami ian à trouvé un paresseux sur la route : 

Il tente de le remettre sur le bord de la route dans les herbes.

Cependant, des enfants qui habitent à côté le long de la route l'ont vu, viennent voir et disent "mmmh ! c'est bon le paresseux !", vont chercher leur père qui vient voir et décide de repartir chercher son coupe-coupe. le sang de Ian ne fait qu'un tour, son âme bienfaitrice lui dicte de sauver cette pauvre bête de la casserole. Il l'attrape, le met dans le coffre de sa voiture et le ramène à la résidence où il nous le montre.

Ne sachant pas trop où le relâcher, il nous demande conseil. Nous lui indiquons que les paresseux préfèrent les bois canons et décidons donc d'aller trouver un coin hors de la ville avec des bois canons pour le remettre en liberté. nous savons qu'il y en a de nombreux le long de la route d'Apatou et qu'il n'y a pas trop d'habitations. Nous partons donc en allant tout d'abord jeter un oeil au passage dans la forêt de Saint Jean, plus prêt, voire si l'endroit conviendrait. Arrivés sur place, on fait prendre l'air à la bête le temps de trouver les bons arbres.

Ian et sa prise

Est-ce que c'est intéressant ?

Finalement, nous ne retenons pas ce site car les arbres ne conviennent pas. Nous allons donc poursuivre sur la route d'Apatou. 10 minutes plus tard, nous trouvons un coin reculé qui semble faire l'affaire. Je suis désigné pour m'en occuper.

photo-souvenir parce que bon, quand même, on fait pas ça tous les jours

"chouette, un bois canon !"

"vite, grimper !" 

Il s'avéra que le premier bois canon était trop fragile et plia sous le poids de l'animal lorsque celui ci atteint le haut. Nous avons donc orienté l'arbre en le penchant vers un autre plus grand. Pour cela, il fallut dégager une grande branche d'arbre mort qui bloquait le passage. Celle-ci me fouetta violemment et un bout de branche me rentra dans l'oreille, je faillis m'évanouir. Le paresseux réussit à atteindre le grand bois canon, il était sauvé et content, Hélène pris une photo pendant que je me tordais de douleur.

Direction les urgences de Saint Laurent ou ils ne trouvèrent rien mais me firent bien mal en essayant de rentrer l'appareil pour voir dans les oreilles, "ça doit être juste une éraflure au tympan" !

Résultat, 5 jours plus tard, au Pérou, grâce aux médicaments et à l'extraordinaire faculté du corps humain à repousser les corps étrangers, je réussis à me sortir un bout de branche de 2cm de l'oreille ("Mais non voyons, vous n'avez rien dans les oreilles, arrêtez de gigoter !")