Pour aller au Suriname, rien de plus simple, il suffit de s'approcher d'un des 3 endroits de Saint Laurent où l'on trouve des embarcations destinées au passage. A 100m, vous êtes repérés et une horde de passeurs fond sur vous pour vous proposer ses services. Négociation du prix et c'est parti.
Nous sommes donc partis vendredi soir. A l'arrivée à Albina, tampon dans le passeport et à peine sortis du bureau de douane qu'un taxi nous klaxonne, il lui reste 2 places pour Paramaribo c'est 15 euros par personne et hop c'est parti !
La route est affreuse, c'est du rallye, il y a des trous et des bosses partout, il faut zigzaguer sans arrêt. Notre chauffeur est confiant, nous enregistrons une pointe à 130km/h parce que les trous sont plus petit dans cette zone, et sans ceinture bien sûr parcequ'au Suriname c'est comme ça. Autant dire que le métropolitain de base croit mourir une bonne quizaine de fois le long du trajet. On remercie le ciel qu'il n'y ait pas beaucoup de voitures à croiser parcequ'on se dit que ça va être la collision à chaque fois.
Bref, après ce périple, arrivée de nuit à Paramaribo où le taxi nous dépose devant le gîte.
L'accueil est chaleureux, notre hôte, Roël, nous offre à boire et nous fait visiter la maison. Il vient de reprendre la gestion depuis 1 mois, a des tonnes d'idées en tête et a déjà fait beaucoup de travaux. Sa maman l'aide à s'occuper du gîte. Nous avons bien sympathisé avec eux, notamment lors d'un apéro guitare-chant. Photo souvenir avant le départ.
Samedi matin, première chose remarquée en sortant, c'est les casiers à poubelle. Chaque maison à le sien en hauteur, sûrement pour éviter que les animaux viennent fouiller dedans.
Puis, découverte de Paramaribo. Les maisons sont plutôt jolies dans l'ensemble et dénotent clairement de la Guyane.
Quelques unes ont besoin d'un petit coup de neuf quand même...
La ville est réputée pour le shopping que l'on peut y faire, on trouve donc des avenues entières de magasins qui sont donc moins belles mais qui ont leur charme quand même. Il y a aussi quelques malls, grandes galeries marchandes à l'américaine. On fait affaire d'une guitare et quelques vêtements.
Il y a quelques espaces agréables près du fleuve.
On peut apercevoir en arrière plan le "pont du Suriname", gigantesque édifice.
Ici, ils aiment bien associer le bleu et le jaune, ce qui n'a rien à voir avec le drapeau national. On peut retrouver cette coloration sur l'extérieur de la cathédrale :
L'intérieur, qui est tout en bois également, est superbe.
Au top de la modernité (les voies du seigneur sont impénétrables)
On peut voir et surtout entendre des évangélistes dans les rues, chantant à tue-tête.
Ils ont bien raison, comme le prouve cette publicité
On trouve également d'autres édifices religieux bien visibles comme la grande mosquée
La synagogue
On peut également voir le centre culturel chinois
Ou encore des temples hindous mais qui sont trop éloignés pour qu'on y aille à pied. Cependant, on peut rencontrer d'illustres indiens.
Il y a donc un vrai mélange des cultures.
La vie foisonne et les nombreux bus apportent eux aussi de la couleur
On peut se retrouver nez à nez avec l'histoire,
qu'elle soit ancienne...
(visite du fort zeelandia)
Voulu, la déco "fil de fer barbelé" sur la voiture, sous les barbelés ?
Ou récente
palais présidentiel
Détente au "palmentuin", jardin de palmiers anciennement jardin présidentiel qui n'est pas sans rapeler la place des palmistes de Cayenne mais en plus fourni
ministère de l'économie
Détail de la statue d'un ancien ministre de l'économie
"La mère patrie qui nourrit ses enfants", devant le bureau du président (qui n'est pas das le palais)
il y a d'autres statues/mémorials, notamment pour la guerre civile de 1980.
DImanche après-midi, retour à Albina où dans les rues on peut observer ce triste spectacle avant de rentrer à Saint Laurent...